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Article paru dans la revue Recto-Verseau du mois de novembre 2010, no. 213
Entretien avec Rony MAN/ Naturopathe
On entend parler de plus en plus des liens entre l’intoxication aux métaux lourds et de nombreuses maladies. On constate également une véritable explosion au niveau de l’offre en matière de produits de détoxication. D’après vous, s’agit-il d’un phénomène de mode ?
RM : Certainement pas ! Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre, pourtant il est toujours d’actualité. Cela fait aujourd’hui environ 30 ans qu’une petite poigné de médecins et chercheurs répartis dans différents points du globe ont commencé à établir un lien très clair de cause à effet entre l’exposition chronique aux métaux lourds toxiques et de nombreuses maladies. Depuis, des recherches scientifiques ne font que confirmer cette thèse.
Il est important de noter également que les affirmations faites par certains professionnels, qui prétendent que la quantité de mercure à laquelle nous sommes exposés est trop infime pour être dangereuse, sont en contradiction avec la littérature scientifique et sont par conséquent totalement indéfendables. Les dentistes ne reçoivent pas de formations qui leur permettraient de mesurer les symptômes dus à la toxicité du mercure. Le fait que l’utilisation du mercure pour les amalgames dentaires soit interdite dans la plupart des pays européens, montre bien enfin la prise en compte de la toxicité de ce matériau.
Vous êtes spécialisé dans le dépistage et le traitement des maladies chroniques causées entre autres par les métaux lourds. Pourquoi le mercure est-il si toxique pour notre organisme ?
RM : Le mercure est considéré comme la substance non radioactive la plus toxique pour le corps. Il a une grande affinité avec notre Système Nerveux, sa présence dans les divers ganglions est néfaste pour notre santé, il perturbe fortement les processus enzymatiques et la régulation hormonale. A titre d’exemple, il perturbe le cycle de Krebs et le stockage d’ATP (Adénosine Triphosphate) par les mitochondries. Ceci explique très souvent les problèmes de fatigue chronique qui atteignent de très nombreuses personnes. Les études de laboratoire ont montré qu’en 24h, une injection d’une minute d’une dose de mercure dans n’importe quel muscle du corps, se retrouvait rapidement dans la moelle épinière et le cerveau et qu’il était également présent dans les reins, les poumons, la circulation sanguine, les tissus conjonctifs, les glandes surrénales et d’autres glandes endocrines. Ce métal a tendance à s’accumuler dans l’hypothalamus, organe régulateur du système nerveux ortho-sympathique et dans le système limbique. J’ai intégré sur mon site www.easydetox.ch une courte vidéo qui montre en temps réel une étude effectuée à l’université de Calgary au Canada. Lors de cette expérience, les chercheurs ont exposé au mercure un neurone cérébral isolé et l’on filmé en temps réel à travers un microscope électronique. En voyant cette vidéo, on comprend mieux l’influence de l’intoxication au mercure sur les maladies auto-immunes et neurologiques. Je souligne le fait que la même expérience répétée avec d’autres métaux que le mercure n’a pas montré une telle capacité destructrice sur le système nerveux.
Comment expliquez-vous le fait qu’aujourd’hui, malgré tout, on vit de plus en plus longtemps grâce aux immenses progrès de la chirurgie et de la science médicale ?
RM : Oui, je suis souvent confronté à cette question. Pour répondre, je vais vous citer le Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008. Lors d’un entretien en mars 2008, il s’exprime ainsi : « … Aujourd’hui, de plus en plus d’êtres humains vivent longtemps, mais ils vivent mal : problèmes articulaires ou cardiaques, cancers, maladie d’Alzheimer, de Parkinson, etc. Et la médecine ne sait pas très bien y répondre. Depuis un siècle, elle s’attache surtout à traiter avec succès des situations de crise par la chirurgie ou de grands médicaments très actifs, mais elle reste démunie dans le cas des maladies chroniques. »
Si la médecine conventionnelle a autant de difficultés à gérer les maladies chroniques, c’est à mon avis surtout parce qu’elle ignore le fait suivant : tant qu’une personne est trop chargée en toxiques, cela engendre un blocage thérapeutique. Nous assistons à une augmentation importante de l’accumulation de métaux toxiques et de produits chimiques neurotoxiques dans notre environnement et par conséquent dans notre corps. A titre d’exemple une analyse comparative entre des squelettes des personnes décédées récemment et de celles décédées au Moyen Age, on a relevé un taux de concentration de plomb jusqu’à 1400 fois supérieur en comparaison aux personnes mortes il y a 400 ans. D’autre part, l’exposition chronique au mercure, dans le milieu professionnel, environnemental, par les amalgames dentaires (plombages) et la nourriture contaminée, constitue une grande menace à long terme pour la santé publique. On estime qu’un amalgame dentaire unique obturé sur une surface d’environ 0.4 cm2 relâche 15µg (microgrammes) de mercure par jour, principalement à travers l’action mécanique de la mastication et l’évaporation. La moyenne d’amalgames par individu est de 8 obturations, ce qui provoque alors l’absorption d’environ 120 µg de mercure par jour.
Il semblerait qu’on en revienne à parler sans cesse du mercure et de ses effets sur la santé, alors qu’il y a bien d’autres métaux toxiques. Y a-t-il une raison particulière à cela ?
RM : Effectivement, ce n’est pas un hasard. La recherche a démontré que tant que le mercure est présent dans notre organisme même en toute petite quantité, il inhibe fortement les mécanismes de détoxication naturels du corps et l’élimination des autres métaux toxiques. En arrivant dans la cellule, le mercure détruit les peroxysomes qui sont les organites intracellulaires indispensables pour l’élimination naturelle des substances toxiques. Beaucoup des personnes manifestent également une allergie au mercure et cela empêche son élimination du corps. Il est indispensable d’identifier la réaction allergique au mercure et de la traiter efficacement en parallèle de tout traitement évacuateur. Ne pas le faire, laisse le système Immunitaire sous stress permanant, affaiblit notre immunité et ouvre la porte à des pathologies de type infectieuses, auto-immunes et néoplasiques (cancérose) (...)
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